Après la deuxième guerre mondiale, le concept de ‘’ l’Autrui’’ a été devenu la question essentielle dans le domaine philosophique. Ce concept joue un rôle important dans les relations interhumaines et dans la société. Dans cet article, on traitera ce concept à partir des pensées d’Emmanuel Lévinas et celles de Maurice Blanchot afin de distinguer des points divergents et d’obtenir éventuellement des points communs. Nous allons voir comment Blanchot se sépare du domaine métaphysique au sens lévinasien, tandis que la définition de l’autrui dans le vocabulaire de Lévinas se forme dans le champ de la transcendance. La voie de cette transcendance se réalise à partir du visage de l’autrui, mais selon Blanchot, c’est la langue qui pourrait m’aider à établir un pont entre l’autrui et moi. Cette recherche souhaite, d’une part, présenter la conception philosophique de Lévinas dont la philosophie de la transcendance est présentée comme la responsabilité éthique envers l’autrui, et d’autre part, montrer comment Blanchot, influencé par ses expériences de la deuxième guerre mondiale, prend une position quasi pessimiste envers l’autrui, en fait, il voit l’autrui comme un étranger absolu, mais il accepte le rôle de la responsabilité face à l’autrui, jusqu’à ce que la présence de moi ne le menace pas physiquement et mentalement.