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Intertextualité


۱.

Fort Lotfi de Salim Bachi Vu à Travers la Théorie de l’Intertextualité de Michael Riffaterre(مقاله علمی وزارت علوم)

کلیدواژه‌ها: Salim Bachi Michael Riffaterre Intertextualité Signifiance identité

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La portée exceptionnelle du mythe du Sahara appartient à la littérature de toutes les époques. La littérature française, cependant, dans ce cas, n'est pas d'exception. À cet égard, la nouvelle de Fort Lotfi de l'auteur algérien contemporain, Salim Bachi, est particulièrement intéressante. En exploitant le riche symbolisme de ce mythe, il relate l'expérience particulière d'un soldat dans le désert. En adoptant une méthodologie de recherche descriptive-analytique et en prenant les avantages de l'approche intertextuelle de Michael Riffaterre, cette recherche s’attache à dégager la manière dont le lecteur traverse, pour arriver à l'intertexte et à la signifiance du texte de Bachi. Ce déploiement de variantes analytiques – autour du signe et du signe double – fait du système descriptif un usage fixé par la tradition sémiotique, un rite qui impose le passage du sens à la signifiance. Une étude des structures narratives montre que le passé et l´Histoire n´interviennent pas seulement au niveau thématique mais influencent jusqu´à la forme du récit. Un intérêt tout particulier est porté aux modalités d´une écriture de l´Histoire qui se révèle complexe, entre objectivité historique et fiction. Les résultats de cette étude montrent que l'auteur en symbolisant le mythe du Sahara à travers l'établissement d'un réseau et d'un champ sémantique de Sahara tente de poser la question de l'identité dans le récit. Sahara est le symbole de l’éternité et retour à soi. La question de l´identité se pose alors en termes d´héritage historique.
۲.

Jean Echenoz: Les principales techniques narratives L’énigme de l’ironie postmoderne(مقاله علمی وزارت علوم)

کلیدواژه‌ها: Jean Echenoz postmodernisme polyphonie ironie Intertextualité mise en abyme métatextualité

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Depuis de nombreuses années, différentes recherches ont été consacrées à la narratologie et différents chercheurs se sont penchés sur la problématique des relations entre le narrateur et le lecteur. Dans notre présent travail, nous allons essayer d’éclaircir celle-ci dans l’œuvre de l’auteur contemporain, Jean Echenoz. Nous essayerons de comprendre en quoi il est différent des auteurs de son temps et pourquoi il est postmoderne; il l’est parce qu’il vit à une époque postmoderne ou bien d’autres éléments entrent en jeu pour définir son postmodernisme? Pour le connaître, nous allons tout d’abord nous intéresser à la polyphonie, l’un des éléments postmodernes et sa relation étroite avec l’ironie dans laquelle Jean Echenoz excelle. Nous allons par la suite essayer de démontrer le tissage intertextuel de ses romans et leur relation étroite avec l’ironie, ce qui est postmoderne à notre sens et caractéristique de son œuvre. À part les noms propres qui constituent des ponts entre les romans, l’intertextualité permet à l’auteur de réécrire des citations. La troisième partie de notre travail se proposera d’étudier la métatextualité ainsi que la mise en abyme. Dans la foulée, nous allons évoquer le puzzle, un autre procédé postmoderne qui accompagne la métatextualité et la mise en abyme dans son ouvrage. Dans ce cas de figure, le lecteur doit assembler les morceaux afin de faire apparaître l’unité initiale.
۳.

Ben Jelloun : Dilemme d’une Culture Hybride(مقاله علمی وزارت علوم)

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کلیدواژه‌ها: Culture hybride Intertextualité Franpérialisme transfert culturel Néocolonialisme

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La question de l’hybridité culturelle des auteurs postcoloniaux reste une question difficile à cerner pour plusieurs raisons, historiques, politiques, personnelles, et culturelles. Homi Bhabha dans son œuvre genèse Les lieux de la culture avait proposé un espace tiers qui plaise aux deux sphères culturelles qui constituent le total culturel des auteurs en provenance d’une hybridité postcoloniale. Ce qui n’a pas, à notre avis, mis une vraie fin à ce dilemme vu la présence de la francophonie comme structure postcoloniale d’après Louis-Jean Calvet, politique postcoloniale d’appropriation inégale de la production littéraire des auteurs d’origine. Edward Saïd s’y est attardé par deux fois dans ses deux œuvres majeures, l’Orientalisme et Culture et impérialisme. Saïd, en effet, pointe de doigt le désir continuel de l’empire à maintenir son ascendant sur les indigènes, en élaborant une perspective comparative qui lui sert d’outil de mesure. La lutte que mènent ces auteurs postcoloniaux face à cette aliénation politique n’aboutit qu’à l’aune de la métropole, nous parlons ici d’une réception conditionnée dans le champ littéraire français. Cette aliénation s’ajoute à l’aliénation de départ de ces auteurs postcoloniaux en faisant leur choix auctorial de s’exprimer dans la langue des colons.     Dans ce présent article, deux grands noms nous servent d’outil de comparaison, à savoir Franz Kafka et Vladimir Volkoff. La primordialité de l’origine s’avère grave dans le cas de Volkoff, un auteur français d’origine russe, il est toutefois intégré par naissance comme une figure littéraire de souche, et loin de ses thématiques littéraires ayant toujours un trait fort avec son origine, il est amplement français bien qu’il n’ait souhaité qu’un statut de « apatride ». Ben Jelloun dans la même catégorie, ne dispose que du titre, qu’il le veuille ou pas, d’un français de papier. Cette discrimination littéraire a son histoire à elle seule, c’est celle de la périphérie. En ce qui de la comparaison avec Franz Kafka, nous avons conclu qu’il existe une similitude entre Ben Jelloun et Kafka, du fait que les deux ont dû passer par les mêmes trois impossibilités étant deux auteurs qui ont trouvé leur vocation littéraire dans une langue qui n’est pas celle de leurs parents. Nous avions ici recours à l’œuvre de Deleuze et Guattari ; une similitude avec une réalité postcoloniale qui s’ajoute au statut de Ben Jelloun. Nous avons, pour ce faire, proposé ‘franpéralisme’ comme néologisme de convenance, et de nécessité, un néologisme qui décrit plus précisément le contenu de l’adjectif ‘francophone’ qui qualifie l’auteur d’expression française anciennement colonisé. La transidentité des auteurs francophones fait d’eux des multitudes qui franchissent les frontières canoniques de la production littéraire et qui brisent l’image dogmatique de l’auteur monolingue d’idéologie figée.