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polyphonie


۱.

De Bakhtine à Ducrot: pour une approche polyphonique du discours littéraire(مقاله علمی وزارت علوم)

کلیدواژه‌ها: dialogisme polyphonie Point de Vue locuteur énonciateur sens

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La notion de polyphonie renvoie aux réflexions de Bakhtine qui, par ses analyses linguistiques sur la poétique de Dostoïevski (1970), remarquait que l’œuvre romanesque n’est pas un dialogue clos de l’auteur, mais un lieu par excellence de dialogue, interaction et de rencontre de plusieurs voix. Il s’agit bien sûr de multiplicité de «consciences équipollentes» et des pluralités de styles qui se disputent et se font entendre simultanément à travers le discours du narrateur. De son inspiration bakhtinienne, le linguiste-pragmaticien français O. Ducrot (1972, 1980b & 1984), a repris ladite notion et l’a développée pour élaborer sa fameuse théorie de polyphonie énonciative-sémantique. Il faut remarquer que la thèse de Ducrot en reste théorisée et originale; sachant que Bakhtine ne s’intéresse généralement qu’aux configurations polyphoniques dans les textes littéraires, mais tandis que le linguiste français s’appuie essentiellement sur une description polyphonique de la phrase qui est unité de la langue. Dans cette recherche polyphonique, tout en optant pour la polyphonie linguistique ducrotienne, nous voudrions dire comment le sens d’un énoncé se construit entre le «déjà-dit»(de l’interlocuteur-énonciateur) et le «dire» du locuteur-sujet parlant au moment de la constitution de son discours. Ce qui nous intéresse plus ici, c’est l’excellent rôle de certains marqueurs linguistiques qui recèlent la trace de la voix ou point de vue de l’autrui du discours romanesque qui parle indirectement (non en chair et en os) à travers l’acte d’énonciation du locuteur-narrateur.
۲.

Jean Echenoz: Les principales techniques narratives L’énigme de l’ironie postmoderne(مقاله علمی وزارت علوم)

کلیدواژه‌ها: Jean Echenoz postmodernisme polyphonie ironie Intertextualité mise en abyme métatextualité

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Depuis de nombreuses années, différentes recherches ont été consacrées à la narratologie et différents chercheurs se sont penchés sur la problématique des relations entre le narrateur et le lecteur. Dans notre présent travail, nous allons essayer d’éclaircir celle-ci dans l’œuvre de l’auteur contemporain, Jean Echenoz. Nous essayerons de comprendre en quoi il est différent des auteurs de son temps et pourquoi il est postmoderne; il l’est parce qu’il vit à une époque postmoderne ou bien d’autres éléments entrent en jeu pour définir son postmodernisme? Pour le connaître, nous allons tout d’abord nous intéresser à la polyphonie, l’un des éléments postmodernes et sa relation étroite avec l’ironie dans laquelle Jean Echenoz excelle. Nous allons par la suite essayer de démontrer le tissage intertextuel de ses romans et leur relation étroite avec l’ironie, ce qui est postmoderne à notre sens et caractéristique de son œuvre. À part les noms propres qui constituent des ponts entre les romans, l’intertextualité permet à l’auteur de réécrire des citations. La troisième partie de notre travail se proposera d’étudier la métatextualité ainsi que la mise en abyme. Dans la foulée, nous allons évoquer le puzzle, un autre procédé postmoderne qui accompagne la métatextualité et la mise en abyme dans son ouvrage. Dans ce cas de figure, le lecteur doit assembler les morceaux afin de faire apparaître l’unité initiale.
۳.

Ode littéraire et spiritualité dans Soufi, mon amour de Elif Shafak(مقاله علمی وزارت علوم)

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کلیدواژه‌ها: espace scripturaire Soufi mon amour Shafak spiritualité polyphonie

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— Il n’est point exagéré ni dithyrambique d’avancer que le récit romanesque, Soufi, mon Amour, de l’écrivaine turque Elif Shafak est l’ode à l’amour la plus éloquente et la mieux représentative de l’un des courants mystiques les plus reculés en hagiographie. L’une des raisons de notre choix pour cette œuvre romanesque, à valeur mystique et historique, est à fortiori l’intérêt manifesté par une auteure du XXIe siècle pour des icônes de l’âge d’or du mysticisme persan. Elle a déterré des figures emblématiques de la spiritualité islamique du XIIIe siècle, d’abord pour rendre un hommage au patrimoine culturel immatériel, mais aussi pour exhumer leurs enseignements combien salvateurs pour un monde aujourd’hui en déliquescence morale. Nous abordons dans cette étude la création de l’espace scripturaire dédié à la spiritualité reprise en mode polyphonique. Il nous importe de faire la lumière sur le pouvoir du récit Shafakien à ressusciter les penseurs méconnus par une grande majorité en Occident.