Al-Mustafa (نشریه به زبان فرانسه)

Aujourd'hui, le droit international accorde une attention particulière aux "droits maternels" à travers les résolutions non contraignantes adoptées par l'Assemblée générale des Nations Unies. Une étude approfondie des concepts et des exemples de ces droits en islam a également été réalisée, notamment sous la forme des droits des femmes et des mères, en particulier dans la pensée de l’Imam Sajjad (as). La présente recherche vise à clarifier le sens de ce concept à travers une analyse détaillée de sa conception en islam et en droit international. Selon la classification de Hohfeld, les droits maternels du point de vue du droit international sont des droits récusables, alors qu’en Islam, ils revêtent un sens beaucoup plus large et sont considérés comme des droits que l’on peut revendiquer. Concernant la durée, le droit international limite les droits maternels à la grossesse et à ses complications, tout en reconnaissant l'autorité parentale et le droit d'élever un enfant avec certaines restrictions. Cependant, dans l'approche islamique, cristallisée dans la pensée de l'Imam Sajjad, ces droits perdurent au-delà de la maternité biologique, y compris après le décès de la mère. Ainsi, il incombe au gouvernement, au conjoint, aux institutions internationales et aux enfants de respecter ces droits maternels. En conclusion, les droits maternels dans la conception islamique apparaissent plus complets et progressistes comparativement au droit international. Il serait ainsi pertinent que ce dernier s'inspire de la vision islamique en la matière.

La présente recherche a été menée dans le but d’identifier les éléments de préservation de la dignité de la femme et d’expliquer le rôle éducatif de cette dignité dans le mode de vie islamique. Il convient de noter que nous avons utilisé une méthode descriptive-analytique pour mener cette étude. En effet, après avoir examiné les sources disponibles sur le sujet, les données de la recherche ont été collectées à l’aide de formulaires, puis analysées selon des méthodes qualitatives. Les résultats obtenus identifient six composantes clés pour préserver la dignité de la femme : la connaissance de ses capacités naturelles et acquises, la prise en compte des conséquences sur sa dignité, la valorisation de la pudeur, l’estime de soi, et la connaissance de ses droits. Par ailleurs, cinq rôles éducatifs ont été identifiés dans le mode de vie islamique : la formation d’une personnalité épanouie, le renforcement de la spiritualité, l’adoption d’un comportement digne et honorable, le contrôle de soi face aux mauvaises influences, et le développement du sens des responsabilités sociales. Accorder de l’attention à ces différents aspects peut orienter la vie des femmes dans la société vers un style de vie plus en accord avec les valeurs religieuses.

La culture du hijab est depuis longtemps l'un des symboles religieux importants visant, selon les diverses religions et elle est un principe qui tire ses origines dans les textes religieux, à préserver la dignité et la personnalité des femmes et l’intimité familiale. L'importance de la question du hijab est telle qu'en plus d'élever le statut de la femme dans les affaires personnelles et sociales, elle joue un rôle important dans le contrôle des instincts sexuels et dans la prévention de l’affaiblissement de l’institution familiale et de la progression de la corruption sociale. C'est pourquoi, en raison du rôle précieux du hijab et de la chasteté, l'arrogance du monde et l’occident en général, cherchent à remplacer et à promouvoir la culture de la nudité et de l’anti-hijab sous prétexte de liberté et de droits de la femme. Le présent article vise à expliquer et à prouver les effets positifs du hijab par une méthode descriptive et analytique, tout en recueillant les déclarations de l'ayatollah Khamenei ainsi que des preuves religieuses et scientifiques y afférentes, afin de pouvoir expliquer le choix rationnel et réfléchi du port du et réfuter le battage médiatique sur la soumission de la femme et l’imposition irrationnelle et injustifiée du port de voile. Selon l’auteur du présent article, l’Ayatollah Khamenei considère le hijab comme une valeur morale cruciale et conforme à la nature humaine, faisant obstacle à la dépravation des mœurs et limitant une mixité sans condition entre hommes et femmes dans la société. Il estime également que la racine de l’opposition occidentale contre la culture du hijab réside dans une volonté d’étendre une culture décadente, vulgaire et perverse dans le monde entier, l’objectification sexuelle de la femme, réduite au statut de simple instrument sexuel et dans un désir d’assurer sa domination culturelle dans le but de déstructurer les croyances religieuses et culturelles traditionnelles des gens. Aussi, en énumérant les bienfaits et avantages du hijab et de la chasteté ; notamment « la sécurité des hommes et des femmes », « le respect de la dignité et de l'identité des femmes », « le contrôle des instincts sexuels » et « le renforcement de l’institution famille », il souligne la nécessité de s’opposer à la culture dégradante de l’Occident qui promeut l’exhibition de la nudité féminine et la perversité de la société ainsi qu’aux propos tordus et indigestes des occidentalisés.

Le port du voile est une obligation religieuse qui repose sur plusieurs sources jurisprudentielles. Cependant, certaines personnes estiment que le port du voile est une question individuelle et non sociale. Par conséquent, elles soutiennent en principe que l’obligation du port du voile n’entre donc pas dans le domaine de l’intervention de l’État ni même de la société. Cet article traite de cette question importante de la responsabilité de l’État islamique, en critiquant les arguments de ceux qui pensent que le hijab est une obligation individuelle et vise à prouver qu’il est plutôt une obligation sociale. Les preuves apportées dans cet article sont divisées en deux grandes catégories : les preuves jurisprudentielle-légales et les preuves coraniques. En effet, dans cet article en plus d’apporter des réponses appropriées à chaque preuve, l'aspect jurisprudentiel de la question sera également analysé. Bien sûr, la nature sociale du hijab, de la chasteté ainsi que la responsabilité du gouvernement islamique dans le maintien et l’expansion de ces normes vestimentaires dans la société, ne signifie forcément pas que le gouvernement doit recourir à la force, les mesures judiciaires et pénales à cette fin; au contraire, sur la base de preuves jurisprudentielles, il est obligé d'adopter les meilleures méthodes pour promouvoir le port du hijab et la pudeur dans la société

La présente recherche a été menée dans le but d'extraire les objectifs éducatifs du système de l’éducation publique formelle de la République islamique d'Iran selon une approche islamique basée sur la différence entre hommes et femmes. En effet, en utilisant la méthode descriptive-analytique, cette recherche traite les différences naturelles entre les hommes et les femmes en termes de caractéristiques, telles que l'intelligence, l'affection, la pudeur, l’émotion, la maturité, la puberté et l'instinct sexuel. Ensuite, elle aborde les différences entre les hommes et les femmes sous la forme de rôles et de responsabilités sociales, à l’instar du rôle de l’épouse, de la mère et de la femme au foyer, et la responsabilité de s’occuper de la famille et des affaires sociales tel que la défense de la nation pour les hommes. Enfin, sur la base des différences susmentionnées, elle étudie les objectifs éducatifs dans le cadre de la relation entre l’homme et Dieu, en tenant compte de la différence entre les hommes et les femmes dans les règles de la charia, de la relation envers soi-même. En évoquant la nécessité pour les hommes et les femmes de connaître leurs propres caractéristiques naturelles et leurs devoirs religieux (la législation islamique) ainsi que la relation qu’une personne entretient avec les autres, basée sur la nécessité pour les femmes et les hommes d’avoir la connaissance des caractéristiques naturelles et les rôles sociaux de chacun.

Dans le but de déterminer le statut naturel de l’homme et de la femme, la présente étude a recouru à la méthode d’analyse du thème et du concept. C’est pour cette raison que les livres et les articles scientifiques rédigés dans les années qui ont suivi de près la révolution islamique, examinant la création de l’homme et de la femme dans le Saint Coran, la Thora et l’Évangile, ont fait l’objet d’études approfondies. Bien que diverses recherches ont été réalisées en rapport avec le sujet en question, cependant la recherche actuelle présente une certaine singularité par rapport à ces dernières. Les résultats de la présente recherche indiquent que l’homme et la femme partagent certains composants dans leur création tels que la substance de la création, le but de la création, les étapes de la création, les merveilles de la création et autres. Malgré cette similarité, les contenus des versets relatifs à la création énoncent les caractéristiques spécifiques de l’homme et de la femme, et révèlent la singularité et l’indépendance existentielles de ces derniers. De même, après l’analyse du processus de la création de l’être humain dans le Saint Coran (avec un regard particulier sur la bible), la singularité et l’indépendance existentielles de l’homme et de la femme, par rapport à leur similitude, sont attestées dans la source même de la création