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mort
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Symphonie des morts, roman mérité d’Abbas Ma’roufi1 est écrit en 1989. Dans ce roman qui constitue cinq mouvements, l’auteur décrit bien une famille traditionnelle iranienne. Cette symphonie entame avec le suicide d’Aydat, l’une des héroïnes du roman, et finit par la mort d’Orhan. Cette œuvre a quelques particularités qui la mettent dans la catégorie des romans nouveaux. Malgré le romantisme caché et les couleurs symboliques, l’auteur brise le temps dramatique du récit et le lecteur poursuit les aventures par le courant de conscience des personnages Alors les critiques le considèrent parfois comme un Nouveau Roman. Dans cet article, nous allons analyser les particularités de ce roman pour atteindre notre objectif qui consiste à montrer d’abord que c’est un roman nouveau et non pas un Nouveau Roman, ensuite montrer comment l’auteur utilise des nouvelles techniques pour rapprocher ces deux genres littéraires Pour cela nous allons recourir parfois à la narratologie de Gérard Genette surtout en ce qui concerne le temps et le statut du narrateur.
Inspiration nihiliste dans La Chouette aveugle de Sadegh Hedayat(مقاله علمی وزارت علوم)
منبع:
پژوهش های فلسفی پاییز ۱۳۹۷ شماره ۲۴
323 - 337
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La Chouette aveugle de Sadegh Hedayat, auteur iranien, qui appartient à la catégorie des œuvres dites « noires », se fonde sur une inspiration nihiliste. Malgré l’influence indéniable de la philosophie nihiliste dans la création de cette œuvre compliquée, il n’y a aucune étude cohérente qui traite ce sujet de différents points de vue. Ce qui est certain, c’est que Hedayat était un lecteur attentif des œuvres des philosophes nihilistes et aussi des œuvres littéraires qui s’en étaient inspirées. Il semble avoir longuement médité sur l’apport des idées et des conceptions désespérées et nihilistes qui viennent de la lecture d’Ivan Tourgueniev, de Fedor Dostoïevski, d’Arthur Schopenhauer ou de Friedrich Nietzsche, et d’autres encore. Le caractère absurde de La Chouette aveugle prolongerait cette aspiration nihiliste. De la philosophie nihiliste, Sadegh Hedayat retient quelques traits caractéristiques et les développe d’une manière personnelle. Alors, il écrit un récit onirique qui évoque l’existence du mal de différents points de vue. Dans ce travail de recherche, nous essaierons d’approfondir l’aspect nihiliste de La Chouette aveugle tout en vérifiant tous les éléments qui témoignent de l’omniprésence du néant dans le récit. Dans cette perspective, nous étudierons tout d’abord l’existence du mal dans cette œuvre qui est concrétisée par quatre éléments: la souffrance physique, la maladie morale, l’empoisonnement progressif et la puissance maléfique. Nous approfondirons, ensuite, le rôle de la notion de néant dans la progression du récit qui est incarné par la fascination de l’oubli, la hantise de la mort et la tentation suicidaire. Cette démarche marquera le rôle indéniable de la philosophie nihiliste dans la création de La Chouette aveugle.
Les Structures du Système Imaginaire Chez Paul Éluard(مقاله علمی وزارت علوم)
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Recherches en Langue et Littérature Françaises Année ۱۶, No ۲۹, Printemps & été ۲۰۲۲
140 - 154
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Cet article s’est fixé pour but d’examiner le temps sous ses formes imaginaires dans Capitale de la douleur de Paul Éluard ; ce dernier privilégie le concept en lui donnant un rôle primordial et une signification réelle. Les poèmes d’Éluard sont marqués par l’abondance d’images artistiques, de figures de discours et de descriptions de la nature. Passionné par les sujets qui concernent l'Homme, Paul Éluard utilise un langage qui se laisse dominer par l'image et la métaphore; une pratique qui a donné une dimension réelle au concept abstrait du temps. L'abondance de métaphore qui caractérise le style de Paul Éluard témoigne de l'importance du temps dans son imagination. Une étude menée sur quelques parties de l'imagination du poète surréaliste nous permet d’arriver à la conclusion qui suggère deux concepts du temps différents l’un de l’autre apparu dans les ouvrages du poète. Certaines images manifestent une peur universelle du temps qui passe pour permettre au poète d’évoquer l'Homme dans un espace où la notion de temps n’existe pas. Ces images font du temps un élément vivant et dynamique dans l'esprit du poète et cet article tente de répondre à cette question: laquelle des images artistiques illustre la crainte du temps chez Paul Éluard.
Le concept de la mort et du sacrifice dans les récits de guerre Cas d'étude : Les croix de bois de Roland Dorgelès et L’eau ne meurt jamais de Hamid Hesam(مقاله علمی وزارت علوم)
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Les guerres ont exercé une grande influence sur la littérature du monde et de nombreux ouvrages ont été consacrés à ce fléau. Les combattants-écrivains ont réussi de décrire leurs émotions à travers ces récits de guerre pour bien montrer la confrontation avec la mort. Les croix de bois de Roland Dorgelès retrace le courage et le sacrifice des combattants de la première guerre mondiale qui y ont laissé la vie, la santé ou une partie de leur corps. Idéalisant la guerre au départ, le soldat-narrateur est prêt à faire un grand sacrifice pour son pays, mais au moment où il va rencontrer la mort, le héros va perdre ce sentiment et dénonce cette passion pour le sacrifice. Dans L’eau ne meurt jamais de Hamid Hesam, la mort prend une autre ampleur sous les impulsions chiites et la notion du martyre ranime le combattant qui s’est détaché des intérêts territoriaux pendant la guerre irako-iranienne. En profitant de quelques éléments de l’approche géocritique dans l'analyse du temps et de l'espace, nous avons étudié la pensée de guerre des héros avant la guerre et la révolution de l’esprit chez eux après avoir participé à la guerre. Ensuite, nous avons analysé le rôle des femmes au foyer en Iran et en France pendant la guerre en étudiant comment les deux héros, l’un français et l’autre iranien évoluent en se confrontant à la mort et dans quelle mesure les valeurs et les croyances de chaque héros vont bouleverser leur première image de la mort, emplie de peur et d’angoisse en rapport avec l'espace.
Penser et Panser la Mort dans trois romans du «Cycle de l’Invisible» d’Éric-Emmanuel Schmitt(مقاله علمی وزارت علوم)
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Recherches en Langue et Littérature Françaises Année ۱۷, No ۳۱, Printemps & été ۲۰۲۳
101 - 114
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Cet article se propose de problématiser la question de la mort dans le « Cycle de l’invisible » d’Éric-Emmanuel Schmitt. En effet, à en lire les travaux critiques qui gravitent autour de la production romanesque de cet auteur, à savoir ceux de Michel Meyer (2004) et d’Yvonne Hsieh (2006 et 2007), la mort est une question importante dans la production de Schmitt, à tel point qu’Yvonne Hsieh la caractérise comme un « ars moriendi », un art de bien mourir. En fait, la mort est représentée, dans les trois premiers volumes de ce cycle, avec un contraste poignant : certains personnages la vivent comme un rapt, comme une fatalité absolue, quand d’autres lui font face avec sérénité et confiance, d’où cette conclusion d’Yvonne Hsieh. L’enjeu de cet article est alors de rendre plausible l’hypothèse suivant laquelle le « cycle de l’invisible », tout en questionnant ce qu’est la mort, procède d’une invitation à l’apprivoiser par la spiritualité. En réalité, la particularité de cette série de romans est de questionner une spiritualité à chaque volume. Et le principe de chaque spiritualité est d’inspirer un mode de vie plutôt qu’une manière de mourir. Partant de ce constat, nous postulons l’idée que le « Cycle de l’invisible » est une incitation à un art de vivre, ponctué par la spiritualité.