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néant


۱.

Inspiration nihiliste dans La Chouette aveugle de Sadegh Hedayat(مقاله علمی وزارت علوم)

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کلیدواژه‌ها: Sadegh Hedayat La Chouette aveugle nihilisme néant mort

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La Chouette aveugle de Sadegh Hedayat, auteur iranien, qui appartient à la catégorie des œuvres dites « noires », se fonde sur une inspiration nihiliste. Malgré l’influence indéniable de la philosophie nihiliste dans la création de cette œuvre compliquée, il n’y a aucune étude cohérente qui traite ce sujet de différents points de vue. Ce qui est certain, c’est que Hedayat était un lecteur attentif des œuvres des philosophes nihilistes et aussi des œuvres littéraires qui s’en étaient inspirées. Il semble avoir longuement médité sur l’apport des idées et des conceptions désespérées et nihilistes qui viennent de la lecture d’Ivan Tourgueniev, de Fedor Dostoïevski, d’Arthur Schopenhauer ou de Friedrich Nietzsche, et d’autres encore. Le caractère absurde de La Chouette aveugle prolongerait cette aspiration nihiliste. De la philosophie nihiliste, Sadegh Hedayat retient quelques traits caractéristiques et les développe d’une manière personnelle. Alors, il écrit un récit onirique qui évoque l’existence du mal de différents points de vue. Dans ce travail de recherche, nous essaierons d’approfondir l’aspect nihiliste de La Chouette aveugle tout en vérifiant tous les éléments qui témoignent de l’omniprésence du néant dans le récit. Dans cette perspective, nous étudierons tout d’abord l’existence du mal dans cette œuvre qui est concrétisée par quatre éléments: la souffrance physique, la maladie morale, l’empoisonnement progressif et la puissance maléfique. Nous approfondirons, ensuite, le rôle de la notion de néant dans la progression du récit qui est incarné par la fascination de l’oubli, la hantise de la mort et la tentation suicidaire. Cette démarche marquera le rôle indéniable de la philosophie nihiliste dans la création de La Chouette aveugle.
۲.

Violence du langage dans l’œuvre dramatique de Samuel Beckett : la quête du néant(مقاله علمی وزارت علوم)

کلیدواژه‌ها: Beckett néant négatif mal existentiel violence verbale

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L’homme beckettien représente grosso modo sur la scène de théâtre des années cinquante le spectacle de souffrance physique et de désintégration totale du sujet qui est le fait d’un trauma et d’un complexe plus profonds, celui du vide de matières scéniques et du mal fondamental qu’on traiterait d’existentiel. En d’autres termes, le mal est dans ce monde quelque chose d’inné chez l’être humain. Ce négatif omniprésent, sur le versant duquel sont constitués la forme et le fond d’écriture beckettienne, évide la langue de son contenu sémantique et en corrode, de manière désolante, la pensée et le langage de protagonistes beckettiens, se trouvant mutilés et mis en malheur dont ils ignorent la véritable raison. Quand Vladimir appelle son compagnon d’attente de Godot, Estragon, à “se repentir”, ce dernier, répliquant “ de quoi ? / d’être né ? ”, en représente une conception insensée et tragique de l’existence qui ne dit chez eux que le néant et le mal d’être. Or l’œuvre dramatique de Samuel Beckett est en principe l’image d’un conflit verbal qui est à l’œuvre dans presque toutes les répliques échangées entre les personnages d’En attendant Godot, Fin de partie et Oh les beaux jours,  qui n’ont, de leur propre aveu, “ rien à faire, rien à dire”, mais qu’ils devraient dire plus dans l’impossibilité de parler ! C’est là le sens de crise de représentation et d’incommunicabilité langagière qui est, selon la critique contemporaine, une constante phénoménologique dans la poétique du pire et du néant de S.  Beckett. En ce sens, et comme occupation de cette recherche, on peut constater la violence du langage dans le théâtre de Samuel Beckett, dûe en principe au malaise du vieux corps de personnage épuisé à l’extrême qui ouvre en soi à une vision du monde pessimiste sous formes d’actes de contradiction, de disputes, d’injures, de parole lacunaire etc. pour communiquer ainsi l’incommunicable et le néant.