L’introduction de l’utilisation des classes virtuelles dans l’enseignement supérieur et le sentiment de l’insatisfaction qui découlent des tentatives de sa mise en œuvre nous invitent à mettre la lumière sur les éléments influençant l’efficacité de l’enseignement/apprentissage dans ce nouveau modèle pédagogique. Dans cette contribution, en nous appuyant sur le théorème de l’équivalence d’interaction, nous avons essayé de vérifier et d’analyser le phénomène d’interaction (enseignant-étudiant et étudiant-étudiant) dans une classe virtuelle comparée à une classe en présentiel. L’objectif en est, non seulement de faire un état de l’art, mais aussi de faire des propositions dans l’intention de contribuer à l’optimisation des classes virtuelles et à la création à distance d’un espace de formation propice à l’apprentissage. L’hypothèse selon laquelle l’interaction enseignant-étudiant est la forme d’interaction la plus active dans les cours virtuels a été le point de départ de cette recherche. Par une méthodologie qualitative à savoir l’entretien directif, l’hypothèse de la recherche a été validée. 5 professeurs de français des universités iraniennes sélectionnés selon le modèle d’échantillonnage non probabiliste ont constitué l’échantillon de notre recherche. Selon les résultats de notre étude, étant donné que les interactions verticales (enseignant-étudiant) sont très présentes dans les cours virtuels actuels, le changement de l’approche pédagogique au profit des interactions entre les étudiants aboutirait à une meilleure qualité de l’apprentissage.