Les défenseurs de l’approche communicative ont basculé ces derniers temps du côté de l’intérêt et l’explicitation de la grammaire en classe de FLE. La grammaire implicite et le passage du sens à la forme proposés par les méthodes communicatives, ne satisfont pas les contextes, comme l’Iran, éloignés du milieu francophone. Le principal objectif de ces méthodes est d’augmenter, chez l’apprenant, la capacité d’agir dans les domaines variés de la société. Cependant, cet objectif est loin d’être réalisable jusqu’au bout dans les établissements universitaires iraniens focalisés plutôt sur les textes spécialisés et soutenus à travers lesquels se révèle le besoin de la connaissance de la grammaire, de la syntaxe, etc. L’infirmité due au manque de la maîtrise de la grammaire contraint les étudiants face à une grande partie de la finalité de leur cursus en licence et en master II, lors de la production écrite, surtout. Cet article envisage une mise en revue des savoir-faire et des savoir-savant des étudiants iraniens après les quatre premiers semestres d’apprentissage du français. Étant donné que la bonne connaissance de la grammaire est le seul moyen d’évaluer un apprenant, il faut accentuer la sévérité à leur égard et dans les tâches d’écrit.