Blanchot

Après la deuxième guerre mondiale, le concept de ‘’ l’Autrui’’ a été devenu la question essentielle dans le domaine philosophique. Ce concept joue un rôle important dans les relations interhumaines et dans la société. Dans cet article, on traitera ce concept à partir des pensées d’Emmanuel Lévinas et celles de Maurice Blanchot afin de distinguer des points divergents et d’obtenir éventuellement des points communs. Nous allons voir comment Blanchot se sépare du domaine métaphysique au sens lévinasien, tandis que la définition de l’autrui dans le vocabulaire de Lévinas se forme dans le champ de la transcendance. La voie de cette transcendance se réalise à partir du visage de l’autrui, mais selon Blanchot, c’est la langue qui pourrait m’aider à établir un pont entre l’autrui et moi. Cette recherche souhaite, d’une part, présenter la conception philosophique de Lévinas dont la philosophie de la transcendance est présentée comme la responsabilité éthique envers l’autrui, et d’autre part, montrer comment Blanchot, influencé par ses expériences de la deuxième guerre mondiale, prend une position quasi pessimiste envers l’autrui, en fait, il voit l’autrui comme un étranger absolu, mais il accepte le rôle de la responsabilité face à l’autrui, jusqu’à ce que la présence de moi ne le menace pas physiquement et mentalement.

The aim of the present study is to show how language and narration function in the selected works by Lydia Davis based on Blanchot’s theory. Lydia Davis is an American writer known for her idiosyncratic and extremely short stories often characterized by clear observations of mostly material and daily events. One aspect that Blanchot points out is the spacing among a literary text. This spacing or distance refers to how a literary text resists interpretation and reaching the singular truth by the reader. The more, the reader attempts to understand the text, the further the meaning slips. As a result, a relation between the text and the reader is created. The present essay shows how Davis experiences death or becoming through her writings. The author shows her sacrifice and becoming the other in her short stories; in Meat, My Husband, Davis becomes no one and every one at the same time; she becomes the wife, the cook, and the meal but she is not any of them as well. In Jack in the Country, Davis reflects the field where no transcendental being is detected. Davis’s stories manifest Blanchot’s theory of language and narration in which the author is engaged with dying process, yet ironically neither he dies nor she is reborn. The aim of the present research is to show how Davis experiences the dying process and becoming the other.