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۲۷

چکیده

La théorie de la construction sociale stipule que le traitement destiné aux objets et faits réels est informée par l’imaginaire social qui entoure cet objet. Cela est également vrai de la science dont le discours social est axé sur le concept de l’objectivité. Or, certains romans mettent en question la crédibilité de « la science objective » en tant que discours uniforme et cohérent. Tout d’abord, parce que la science, malgré toutes les procédures et méthodes développées pour assurer l’objectivité, est maniée par un agent subjectif : l’« homme » scientifique. Ensuite, parce qu’il n’y a pas « une » seule science. A travers l’examen de deux œuvres de science-fiction iranienne, Rostam au 22e siècle de Abdolhossein Sanati Kermani et S.G.L.L de Sadegh Hedayat, la présente étude cherche à révéler le traitement discriminatoire que l’imaginaire social réserve à deux branches scientifiques, c’est-à-dire la mécanique et la biologie. L’objectif est, primo, de montrer comment ces œuvres du début du 20e siècle présentent la biologie comme la source des menaces existentielles et la mécanique comme la voie du salut, et secundo, d’interroger les solutions technologiques (confort généralisé), politiques (scientifique roi) et juridiques (robot juge) que ces œuvres proposent aux méfaits de la technoscience. L’articulation des réflexions de Ian Hacking et de Gilbert Simondon nous munit d’un cadre théorique approprié pour remonter aux sources de cette dualité : vecteur discursif et imaginaire de la pensée scientifique.

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