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۲۷

چکیده

Mariama Bâ, première écrivaine sénégalaise, mélange dans son roman, Une si longue lettre (1979), les trois langues wolof, française et arabe : le français est la langue principale de l’écriture et les mots ou expressions empruntés aux deux autres langues apparaissent ou bien explicitement dans le français ou bien implicitement par le biais d’une traduction invisible qui modifie le français. L’analyse du plurilinguisme et ses variations dans le roman nous a permis de trouver chez Bâ, deux modalités dominantes pour mélanger les langues : le plurilinguisme avec traduction et la traduction sans plurilinguisme. Le premier cas où l’original et sa traduction sont présents dans le même texte, est la variation la plus utilisée. Et pour le deuxième cas, il existe des parties où l’auteure traduit littéralement en français les paroles, expressions ou proverbes populaires provenant du wolof. Dans les deux cas, la traduction participe à l’acte d’écrire et en devient le constituant. La traduction est alors une façon d’établir un contact avec le lecteur et lui permet de nouer des liens avec le monde de l’auteure qui bien que différent peut être accepté et reconnu dans ses règles.

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