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۲۸

چکیده

L'œuvre de François Bon (1953) comprend un vaste corpus explorant les différents endroits de la ville contemporaine en s'appuyant sur ses expériences vécues du monde sensible. Dans Paysage fer qui a été publié en 2000, il parle de la rencontre du ‘monde vécu’ et d'un ingénieur qui, vu son travail, fait chaque jour un voyage en train. C'est sur les rails du réseau ferré que naît l'écriture. Le narrateur s'aperçoit à cœur de ses voyages, des phénomènes divers qui lui relèvent des aspects sombres du monde. Il voit, entend, imagine et crée enfin un nouveau paysage du monde qui l'entoure. Ce paysage est défini, selon Michel Collot, comme une image du pays perçue par un observateur. Ici, nous découvrons un paysage éparpillé dont chaque morceau est constitué sous l'influence de l'un des multiples voyages du narrateur ; un paysage qui s'étend sur l'imaginaire au fur et à mesure qu'avance le train. Comme si le narrateur complétait graduellement un puzzle. La perception de cette scène en mouvement et l'apparition des images mènent enfin à la réalisation d'une géographie et d'un pays intérieur qui sont tout d'abord perçus, ensuite imaginés, et construits. Se reflétant dans l'écriture, ce processus mène à la conception du sentiment-paysage, de la pensée-paysage et de la page-paysage dans le livre.C'est en se basant sur les principes élaborés par Michel Collot dans son livre intitulé Pensée-Paysage (2011) que le présent propos s'efforce de relever des enjeux de la reconstruction de ces paysages dans Paysage fer de François Bon.

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