L’apport de l’écrivain à la poétique du roman dans «C’est moi qui éteins les lumières» de Zoya Pirzâd(مقاله علمی وزارت علوم)
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Le terme «poétique» est entendu dans cet article sous son acception la plus générale d’«étude des procédés internes de l’œuvre littéraire» (Jouve, 2001: 5). Il est en effet difficile aujourd’hui de donner le compte rendu d’un texte sans s’interroger sur les techniques qu’il met en œuvre et les éléments qui le constituent. La pragmatique a montré comment le sens et la portée d’un discours n’étaient pas séparables de son énonciation, c’est-à-dire des circonstances dans lesquelles il est prononcé. Tout énoncé porte en lui la marque de son auteur (le locuteur), de celui auquel il s’adresse (l’allocutaire) et du contexte dans lequel il est dit (la situation). Cet article vise à étudier la poétique de la créativité d’un roman de Zoyâ Pirzâd, écrivaine iranienne contemporaine, dans son célèbre roman Tcherâgh hâ râ man khâmouch mikonam [C’est moi qui éteins les lumières] (2012), traduit en français par Christophe Balaÿ, la ligne directrice de notre étude s’appuie sur les procédés internes de l’œuvre d’art explicités par Vincent Jouve dans La Poétique du roman (Jouve, 2001: 5). Nous avons l’hypothèse que les facteurs internes de la personnalité de l’écrivain interviennent dans le processus de l’écriture et de sa créativité