L’expérience de la négativité dans les œuvres durassiennes de « cycle indien »(مقاله علمی وزارت علوم)
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Nier un texte, disait un jour Duras, c’est aussi élaborer ce texte». Loin de respecter un texte immuable, Marguerite Duras tend à le nier et le détruire en même temps qu’à réécrire un autre texte. Pour elle, le texte écrit n’est jamais achevé par rapport au désir d’écrire, puisqu’il y a toujours quelque chose qui lui manque et qui n’est pas accompli. Or le texte est dans un état à mi-chemin entre ce qui est écrit et ce qui va être (ré) écrit. En fait, les textes durassiens s’ouvrent sur une opération négative: le refus, le «non-dire». En face de ses textes, nous nous trouvons d’abord dans un univers érigé par la «mise en vide». En s’appuyant sur les phénomènes de la négativité, l’écriture durassienne opère sur tous les axes de la construction des textes du Cycle indien. Cette opération de la négativité, comporte une façon d’écrire le texte, et notre lecture se fait et se perd dans cet abîme de la négativité cherchant à mettre en évidence la stratégie durassienne de «nier un texte» pour ensuite l’élaborer et s’approcher, par-là, d’un langage de «non-dits.