Rares sont les études littéraires qui se sont penchées sur les topoïs les plus périphériques d’un texte. Allant du Titre jusqu’aux informations transcrites sur la quatrième de couverture, Genette y a d’ailleurs consacré une œuvre entière, Seuils. Malgré toutes les références théoriques fondamentales qu’il procure aux critiques littéraires, le livre n’a pas trouvé sa fortune dans le domaine d’analyses pratiques littéraires. L’étude présente se donne donc pour but de traiter la question du Paratexte, mais inaugural, d’un drame historique qui entraîne ipso factola particularité d’appréhender en plus de deux instances du Titre et de l’Epigraphe, celle des Didascalies avant-interactionnelles. Nous postulons qu’à peine ou même pas entamé le texte, le dramaturge de La Mort de Yazdegerd, fournit suffisamment d’éléments esthétique et idéologique au lecteur averti pour qu’il ait beaucoup plus qu’un premier aperçu et de la forme et du contenu du texte qu’il a l’intention de lire.Le Paratexte s’y fait figure d’un ‘’ presque tout’’condensé de la pièce entière.