En se fondant sur des approches traductologiques, cet article se propose de faire une analyse critique de la première traduction anglaise des Robâïât d’Edward FitzGerald. En général, FitzGerald a-t-il réussi à transmettre le rythme et la musicalité unique du texte persan dans sa traduction? Est-il également parvenu à conserver l’interaction sémantique et rythmique du texte original dans sa version? En s’appuyant sur les théories de certains spécialistes de la traduction tels Henri Meschonnic, Antoine Berman, Derek Attridge, et Gérard Desson, cet article vise à examiner les questions soulevées par la traduction du rythme persan ainsi que de la corrélation entre le sens et le rythme du texte original, et ce qui se retrouve dans la première édition des quatrains de FitzGerald.