Cette recherche s’est intéressée à l’étude de l’une des représentations du contact de l’anglais avec le parler français québécois, à savoir la question des emprunts et plus précisément les mots et expressions calqués sur les mots anglais. Notre recherche s’est penchée sur un corpus constitué du contenu de deux titres de la presse écrite francophone au Québec, le quotidien Le Journal de Montréal et Le Soleil, pendant la période d’un an, afin d’y repérer les occurrences des calques à l’anglais dans le cadre d’une étude comparative avec celles des équivalents français proposés par notre ouvrage de référence Le Multidictionnaire de la langue française. Il s’agit de mettre en scène le témoignage de la presse écrite en termes des usages des calques par rapport aux équivalents français en cours des calques en question. Après avoir fait différents constats significatifs concernant le nombre des occurrences relevées des deux groupes, nous avons été capable de vérifier l’hypothèse proposée en ce qui concerne l’usage fréquent des calques à l’anglais dans le français québécois. Ainsi nous avons constaté que malgré la présence et la vitalité des calques à l’anglais, ceux-ci ne sont pas en mesure de rivaliser avec leurs équivalents français et ce dans un corpus de la presse écrite québécoise.