آرشیو

آرشیو شماره ها:
۲۸

چکیده

La notion linguistique-littéraire de style et voix autre dans le genre romanesque renvoie, après la théorie de modalité énonciative (structure dictum-modus), proposée par le linguiste genevois Charles Bally (1932), en principe à la terminologie du linguiste et philosophe du langage littéraire Mikhaïl Bakhtine, pour sa fameuse thèse du dialogisme littéraire qui, une fois parue, a aussitôt remis en cause l’unicité du locuteur-sujet parlant. Selon cette réflexion, l’auteur, en l’occurrence Flaubert, n’est plus seule conscience narrative à faire son récit ; mais il y a là un autre être de discours (plus souvent le personnage principal) dont la voix, ou le point de vue se fait entendre tout à côté de celle du locuteur-narrateur. Madame Bovary est l’ouvrage qui occupe une place bien remarquable dans le développement du genre romanesque à partir de la deuxième moitié du XIXème siècle, sachant que Flaubert a su introduire, par cette œuvre, la linguistique dans la littérature. Pour Flaubert, rien n’est plus soucieux que l’excellente mise en scène de la parole, ou la pensée de son personnage qui ne cesse de focaliser la perspective narrative. L’objectif de cet article est, tout en évoquant la théorie du dialogisme bakhtinien dont l’objet principal n’est que l’homme et son style dans le langage romanesque, d’approcher en gros la notion de la subjectivité langagière dans Madame Bovary à travers les outils linguistiques les plus remarquables tels : le procédé stylistique du discours indirect libre rapporté-DILR, l’autorité polyphonique, la parole doxique, les italiques, les questions rhétoriques, le passé simple subjectif, etc. qui tous trahissent l’hétérogénéité énonciative du discours romanesque flaubertien.

متن

تبلیغات