vie privée

L'exercice de la souveraineté dans la surveillance et le filtrage négatif et positif du cyberespace est d’une part nécessaire selon les arguments de la protection du système, du maintien de la suprématie et de la souveraineté de l'État islamique ainsi que l'établissement de la religion. D'autre part, la généralité du caractère sacré de l'espionnage implique la protection de la vie privée des individus, et il est clair que dans le processus de surveillance et du filtrage du cyberespace, cette intimité peut être violée, en particulier dans le domaine de la confidentialité des informations et des communications. Étant donné que la portée de la surveillance et du filtrage du cyberespace ainsi que l'interdiction de violer la confidentialité des communications et des informations des individus, malgré l'importance y accordée, sont des sujets moins abordés dans la jurisprudence imamite; la question de la portée de la gouvernance dans la surveillance et le filtrage de cet espace sur la vie privée des individus nécessite une vaste recherche afin d’y trouver une réponse appropriée (problématique). L'obligation de préserver le système, l'urgence de maintenir la suprématie et la souveraineté de l'État islamique et la nécessité d'établir la religion sont parmi les raisons qui légitiment l'exercice d'un commandement supérieur dans le processus de surveillance et du filtrage du cyberespace, même en violation de la vie privée, cependant, selon l'analyse des preuves, cet exercice de souveraineté devrait être fondé sur la science, quoique brève, dans les limites de la nécessité et absolument sans révéler les secrets cachés des individus dans cet espace (hypothèse). Cet article est rédigé dans le but de déterminer les limites des preuves indiquant le contrôle et le filtrage du cyberespace et de maintenir la confidentialité des informations des individus, d'expliquer les caractéristiques jurisprudentielles de la violation de cette vie privée (objectif). Cet objectif a été atteint par l’analyse des propositions jurisprudentielles en recueillant des données des bibliothèques (méthode), ce qui accouché à l'analyse et l'explication détaillée de l’exercice de la surveillance et du filtrage du cyberespace en relation avec la vie privée des individus

Le port du voile est une obligation religieuse qui repose sur plusieurs sources jurisprudentielles. Cependant, certaines personnes estiment que le port du voile est une question individuelle et non sociale. Par conséquent, elles soutiennent en principe que l’obligation du port du voile n’entre donc pas dans le domaine de l’intervention de l’État ni même de la société. Cet article traite de cette question importante de la responsabilité de l’État islamique, en critiquant les arguments de ceux qui pensent que le hijab est une obligation individuelle et vise à prouver qu’il est plutôt une obligation sociale. Les preuves apportées dans cet article sont divisées en deux grandes catégories : les preuves jurisprudentielle-légales et les preuves coraniques. En effet, dans cet article en plus d’apporter des réponses appropriées à chaque preuve, l'aspect jurisprudentiel de la question sera également analysé. Bien sûr, la nature sociale du hijab, de la chasteté ainsi que la responsabilité du gouvernement islamique dans le maintien et l’expansion de ces normes vestimentaires dans la société, ne signifie forcément pas que le gouvernement doit recourir à la force, les mesures judiciaires et pénales à cette fin; au contraire, sur la base de preuves jurisprudentielles, il est obligé d'adopter les meilleures méthodes pour promouvoir le port du hijab et la pudeur dans la société